Archives de catégorie : actualités

Paroisse Saint-Martin du Plateau Picard

Les obsèques de la semaine

Horaires des célébrations des funérailles dans notre paroisse :

obsèques religieuses Bailleul-le-Soc – Cernoy – Coivrel – Courcelles-Epayelles – Cressonsacq – Crèvecœur-le-Petit – Domfront – Dompierre – Ferrières – Frestoy-Vaux (Le) – Godenvillers – Grandvillers-aux-Bois – Maignelay-Montigny – Ménévillers – Méry-la-Bataille – Montgérain – Montiers – Moyenneville – Neuville-Roy (La) – Ployron (Le) – Pronleroy – Rouvillers – Royaucourt – Sains-Morainvillers – Saint-Martin-aux-Bois – Tricot – Wacquemoulin – Welles-Pérennes

cercueil

« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
(Jean 11, 17-36)

  • les obsèques de Madame Christiane WARMÉ – 92 ans – seront célébrées le vendredi 24 mars à 14h30 en l’église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
  • les obsèques de Madame Paulette GANTIER – 93 ans – seront célébrées le mardi 28 mars à 15h en l’église Notre-Dame-de l’Assomption de Tricot

Mesures d’hygiène :

A votre arrivée, vous aurez un point « gel hydroalcoolique » pour vous désinfecter les mains. Le port du masque n’est plus obligatoire mais recommandé pour les personnes fragiles bien sûr mais aussi en cas de toux, rhume ou autre risque de contaminer ses voisins.
Prenons soin les uns des autres !

Chacun emporte son livret à la fin de la célébration. Merci d’avance !


Dimanche 2 octobre 2022 – Union des trois paroisses

Monseigneur Jacques BENOIT-GONNIN, évêque de Beauvais, Noyon et Senlis
vous invite tous à participer à la Messe au cours de laquelle il officialisera le décret qui marquera l’union des Paroisses
de la Plaine d’Estrées
du Plateau Picard
et du Ressontois
en UNE SEULE PAROISSE

PROGRAMME DE LA JOURNÉE :

10h30 MESSE SOLENNELLE
en l’église de Gournay-sur-Aronde, présidée par notre Evêque, Mgr BENOIT-GONNIN, avec l’ensemble des fidèles des trois Paroisses et au-delà.
12h30 APÉRITIF & DÉJEUNER
à la salle municipale de Gournay-sur-Aronde (rue de Flandre) – chacun apporte son pique-nique par précaution sanitaire.
14h30 « AVEC QUOI VENONS-NOUS ? »
Chaque Paroisse présente la vie et les réalités de sa Paroisse et tout ce qu’elle pourra mettre dans « le pot commun », ses richesses comme ses limites…
Une belle occasion pour mieux nous connaître !
16h00 CONCERT EN L’ÉGLISE
avec Raúl GÁMEZ baryton qui reçoit Victoria SHAPRANOVA soprano et le Maestro Gianmario CAVALLARO, pianiste (Italie) pour une heure de musique sacrée.

Pour faciliter l’organisation de la journée, merci de vous inscrire, soit à l’aide des bulletins mis à votre disposition à l’accueil des églises lors des messes dominicales,
soit en ligne en remplissant le formulaire ci-dessous :

Solidarité avec l’Ukraine

Chers paroissiens,

Le service de la coopération missionnaire diocésaine nous propose d’apporter notre aide aux personnes touchées par la guerre en Ukraine par l’intermédiaire du Père Yuriy, prêtre de l’Église Gréco-Catholique ukrainienne (en union avec Rome) à Senlis.

Voici son message :

Chers frères et sœurs,

Notre éparchie Saint Volodymyr le Grand de Paris [diocèse] Gréco-Catholique Ukrainien de France se mobilise pour venir en aide aux personnes touchées par la guerre en Ukraine.

Pour cela, un fonds d’urgence a été mis en place :
Fonds de l’Église Gréco Catholique Ukrainienne (Z14B)
– Secours aux blessés (médecine d’urgence, chirurgie, rééducation).
– Aide aux réfugiés (hébergement, alimentation, soins et assistance juridique).
– Soutien aux aumôniers militaires de l’Église Gréco Catholique Ukrainienne

Ce fonds est créé en partenariat avec L’Œuvre d’Orient, et permet aux donateurs de bénéficier de reçus fiscaux.
– par carte bancaire : secure.oeuvre-orient.fr/soutenir
( indiquez Z14B dans le champ Commentaire )
– par chèque à l’ordre de : Œuvre d’Orient – Z14B
à l’adresse 20, rue du Regard, 75006 Paris
– en espèces : RDV dans les paroisses gréco-catholiques ukrainiennes
– par virement : demandez le RIB à economat@ugcc.fr

Père Yuriy LESHCHYNSKYY
Prêtre de l’Église Gréco-Catholique Ukrainienne de Senlis  2 Rue de Meaux, 60300 Senlis
et Chancelier de l’Éparchie Saint Volodymyr le Grand de Paris – 27 avenue Foch – 94300 Vincennes

Journée pour les couples organisée par la mission Cana

Le mouvement CANA COUPLE issu de la communauté du Chemin Neuf, propose une journée de ressourcement pour votre couple, dimanche 3 avril 2022 à Clermont.

Le but ?
Faire une halte, en couple, sur le thème « emplois du temps surchargés, quel équilibre pour notre couple », dans une atmosphère fraternelle et sous le regard de Dieu.

Cette journée est ouverte à tous les couples, mariés ou engagés dans une union, pratiquants ou non.

Les enfants sont les bienvenus, une animation spécifique leur sera proposée jusqu’à 13 ans.

Pour toute information sur la mission CANA et cette journée, vous pouvez joindre Thomas et Marie de La Bigne, (tmdelabigne@yahoo.fr, 06 61 43 13 33), ou consulter le site de la mission CANA : https://www.cana-couple.fr

Veillez !

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Prenez garde, restez éveillés :
car vous ne savez pas
quand ce sera le moment.
C’est comme un homme parti en voyage :
en quittant sa maison,
il a donné tout pouvoir à ses serviteurs,
fixé à chacun son travail,
et demandé au portier de veiller.
Veillez donc,
car vous ne savez pas
quand vient le maître de la maison,
le soir ou à minuit,
au chant du coq ou le matin ;
s’il arrive à l’improviste,
il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis.
Ce que je vous dis là, je le dis à tous :
Veillez ! » Marc 13, 33-37

Ordinations diaconales

Pour être signes du Christ Serviteur là où ils vivent,

et signes de l’Amour de Dieu pour tous les êtres humains,

par l’imposition des mains et le don de l’Esprit-Saint

Mgr Jacques Benoit-Gonnin,

Évêque de Beauvais, Noyon et Senlis

a ordonné diacres

Victor Agbolo,
Bernard Cartiaux,
Hugues Leclercq,
Pierre Minart

le dimanche 20 décembre 2020 à 15h30 en la cathédrale de Senlis.

« Recevez l’Évangile de Dieu, que vous avez la mission d’annoncer. Soyez attentif à croire à la Parole que vous lirez, à enseigner ce que vous avez cru, à vivre ce que vous aurez enseigné. »

Liturgie de l’ordination des diacres

Revivez cette célébration :

Merci à Pierre pour son engagement au service de notre communauté et merci à Brigitte pour son soutien.

NOËL SUR LE PLATEAU PICARD

NOËL AUTREFOIS

La vie de notre paroisse a été depuis toujours rythmée par le calendrier des fêtes religieuses. Tandis que tout au long de l’année, la célébration de fêtes, parmi lesquelles, la Nativité du Seigneur le 25 Décembre occupait et occupe toujours une place très particulière. 

Une lumière au cœur de l’hiver

Sans être trop rude, l’hiver coïncide avec une période de brume, de pluie, de froid humide et parfois -de plus en plus rarement-, de neige, avec des routes couvertes de la boue sortie des champs de betteraves et les labours.
Fêter Noël au cœur de l’hiver permettait de faire entrer dans les maisons, la lumière qui manquait dehors, avec les bougies, la crèche, le sapin. Les veillées plus longues culminaient avec la messe de Minuit célébrée partout où il y avait un Curé. Une majorité d’habitants y assistaient.
La lumière brillait dans les églises humides jusqu’à une heure avancée puisque, il y a une trentaine d’années, la messe commençait encore à minuit, parfois précédée par un petit spectacle ou une « crèche vivante » avec les enfants du village.

Une fête d’abord religieuse  

Noël était alors une fête avant tout religieuse, célébrée de façon encore traditionnelle.

On chantait accompagné de l’harmonium : « Les Anges dans nos campagnes, Minuit chrétiens » et surtout, à la sortie : « Il est né le Divin enfant, jouez Hautbois, résonnez musettes » que les enfants comprenaient :  «  jouez aux bois » et dont les adultes refusèrent longtemps la version moderne d’après le Concile : « jour de fête aujourd’hui sur terre».

Au fil des quatre dimanches de l’Avent précédant Noël, les enfants faisaient l’apprentissage de la patience et du recueillement. Ils ouvraient une à une de petites fenêtres du calendrier de l’Avent, découvrant des images symboliques  qui leur faisaient suivre un cheminement spirituel jusqu’à la Nativité. Les « Vacances de Noël » étaient spécialement prévues pour qu’ils puissent profiter à plein de cette fête .

Le « Petit Jésus » descendait alors dans la cheminée pour apporter des cadeaux aux enfants sages dont les chaussures attendaient devant le foyer. Il n’était pas question du Père Noël, institution païenne, mal vue par les croyants.

Ces cadeaux ne ruinaient pas les foyers et les plus anciens d’entre nous se souviennent de s’être contentés d’une orange. Ils étaient souvent préparés par les enfants eux-mêmes. Quant au « Réveillon » on se régalait d’une tasse de chocolat et d’un morceau de brioche et le déjeuner de Noël n’était pas un festin, mais on lui réservait une belle volaille, suivie d’un gâteau maison.

Toute la société était à l’unisson de la fête et au siècle dernier des bandes d’enfants joyeux parcouraient les villages en chantant de petites comptines comme :

Et on leur donnait des friandises.

Une fête de la Charité

Noël c’était aussi la fête de la Charité :  on donnait pour des œuvres, pour soulager les grands malheurs du moment : guerre du Biafra , famine en Inde .. On visitait les personne âgées, les malades. On s’inquiétait de la provision de bois des pauvres du village.  Quelques familles plus aisées organisaient un arbre de Noël, préparé par un « ouvroir » de paroissiennes où des jouets étaient confectionnés pour les enfants nécessiteux . 

NOËL AUJOURD’HUI

Cultiver des valeurs

Il y a beaucoup à retenir des anciennes pratiques autour de Noël et de sa préparation :

  • vivre l’Avent en famille comme une découverte progressive du mystère.
  • continuer à faire de Noël une fête du partage et du don, en visitant les personnes isolées, les étrangers ou en les invitant.
  • en période de confinement nous rapprocher des malades,  des  anciens , des isolés grâce aux moyens de communication disponibles : téléphone, internet, courrier  etc. . 
  • profiter de ce temps pour embellir raisonnablement nos maisons avec ces belles guirlandes qui illuminent désormais nos villages, nos églises.
  • offrir des Crèches aux enfants et les préparer avec eux.
  • échanger au cours de veillées sans télévision, lire, écouter de la musique sacrée comme le Messie de Haendel ou l’Oratorio de Noël de Jean-Sébastien Bach, voire des chansons « à paroles » comme celles de Vianney.
  • préparer ensemble les bonnes choses qu’on dégustera et partagera, en utilisant des produits sains et locaux.

Redonner du sens

Noël aujourd’hui a beaucoup changé.
C’est la seule fête catholique à avoir été si profondément récupérée par notre époque.
On peut se réjouir que le jour où nous célébrons la naissance du Christ, chacun soit invité à être joyeux et à faire la fête !

Néanmoins les Chrétiens doivent rappeler le sens sacré de Noël et faire entendre leur voix dans le tintamarre commercial qui accompagne les fêtes de fin d’année.

On ne se souhaite plus « Joyeux Noël ! » mais « Bonnes fêtes ! », comme s’il ne fallait pas choquer les tenants des autres religions ou les athées ! Nous devons au contraire lancer fièrement nos « Joyeux Noëls » et ne pas hésiter à souhaiter à nos frères, le temps venu un « bon Ramadan ! » et un « joyeux Kippour ! »

On n’expose plus les Crèches dans les lieux publics, laïcité oblige, en oubliant que si ce genre de principe avait été appliqué au Moyen Age, la Picardie ne pourrait s’enorgueillir aujourd’hui des chefs-d’œuvre de l’art gothique que sont les cathédrales d’Amiens, Beauvais, Senlis,Noyon et Soissons et de toutes nos belles  églises de village au cœur de nos cités comme Saint-Martin-aux-Bois dont nous sommes si fiers. 

Le Plateau Picard regorge de signes de nos racines chrétiennes (chapelles, calvaires.. ) qui doivent être mis à l’honneur au moment de Noël. Et puisqu’on voudrait nous nous cantonner à nos églises et à nos maisons pour affirmer notre Foi, pourquoi n’ouvririons-nous pas toutes nos églises quelques heures ce jour-là, ornées d’une belle crèche avec un sono diffusant des chants de Noël et un accueil pour les visiteurs ! Cela deviendrait un but de promenade-découverte après le repas familial, pour les familles et leurs hôtes et une occasion pour les croyants de rappeler le sens de Noël. Pour les non croyants il est incompréhensible que nos édifices religieux ne « respirent pas » de nos plus grandes fêtes, cela conforte ceux qui annoncent la fin du catholicisme à grand renfort de statistiques.

Et pour les liturgies nous devons continuer à nous regrouper nombreux, dans des églises  accueillantes, pour des messes alliant tradition et modernité dans la musique et dans la joie avec le but d’intéresser nos jeunes et de leur faire retrouver le  sens de Noël !

Olivier de BAYNAST

Veillée mariale

Avec Marie, préparer nos cœurs à recevoir la lumière du monde !

Le diocèse nous propose une veillée mariale le 8 décembre à 20 heures en direct sur YouTube afin que tout le diocèse ensemble, autour de notre évêque, prie Marie.

Plus de renseignements ICI

Il nous propose aussi d’accomplir un geste missionnaire : offrir à ses voisins des lumignons à mettre sur leurs fenêtres ce soir-là et ainsi leur expliquer le sens de cette fête.

novembre | 2015 | Charboplus

Il n’y aura pas de Noël ? (par le Père Javier Leoz)

Il n’y aura pas de Noël ?

Bien sûr que si!
Plus silencieux et plus profond,
Plus semblable au premier dans lequel Jésus est né, dans la solitude.
Sans beaucoup de lumières sur terre,
mais avec celle de l’étoile de Bethléem,
illuminant des chemins de vie dans son immensité.
Sans parades royales colossales
mais avec l’humilité de nous sentir
des bergers et des jeunes à la recherche de la Vérité.
Sans grandes messes et avec des absences amères,
mais avec la présence d’un Dieu qui emplira tout.

Il n’y aura pas de Noël ?

Bien sûr que si !
Sans les rues débordantes,
mais avec un cœur ardent
pour celui qui doit venir
sans bruits ni festivals,
ni réclamations ni bousculades …
Mais en vivant le mystère sans peur
aux « Hérodes-covid » qui prétendent
nous enlever même le rêve d’espérer.
Noël aura lieu parce que DIEU est de notre côté
et qu’il partage, comme le Christ l’a fait dans une crèche,
notre pauvreté, nos épreuves, nos pleurs, nos angoisses et notre orphelinat.
Noël aura lieu parce que nous avons besoin
d’une lumière divine au milieu de tant d’obscurité.
Jamais la Covid19 ne pourra atteindre le cœur ou l’âme
de ceux qui mettent dans le ciel leur espérance et leur haut idéal.

Noël aura lieu !
Nous chanterons des chants de Noël !
Dieu va naître et nous apporter la liberté !

Le Père Javier Leoz, curé de la paroisse San Lorenzo, où se trouve la chapelle San Fermín à Pampelune [Espagne] n’en est pas revenu lorsque le pape François lui-même l’a appelé au téléphone, de Rome, samedi 7 novembre 2020, et lui a confié à quel point il avait été « heureux » de la lecture du texte et souligné que ce Noël à venir serait « plus purifié » par cette situation de pandémie. »  

Source : Zenit.org↗︎